Chansons que ça énerve, 1ères charges:
1 Joe Meek en lien - The Honeycombs "Have I the right?" - 2 Radio Birdman "Aloha Steve & Danno, You're gonna miss me" - 3 Stud Cole "Always & always, Feels good, Burn baby burn" + lien vers "Human fly" des Cramps - 4 lien vers "Lieve" par C.S.I. - Marlene Kuntz "Lieve, Sonica, Nuotendo nell'aria" + lien vers "Sonica" en live - 5 en lien "What else is new" des Dinosaur Jr, puis "I feel the pain" + lien vers Freak scene" - 6 Dave Dee, Dozy, Beaky, Mick and Tich "The wreck of Antoinette, Hold tight" - 7 Tony Joe White "They caught the devil and they put him in jail in Eudoara, Arkansas, Voodoo village" + lien encyclopédisque - 8 The Feelies "The boy with the perpetual nervousnes, Crazy rythms" - 9 The Dictators "California sun" - 10 (XTC) Dukes of stratosphear "25 o'clock, Mole from the ministry" - 11 Roxy Music "Re-make, re-model" - 12 The Rationals: "I need you, Respect, In the midnight hour"
The fantastic Joe Meek sound peut te taper sur les nerfs longtemps longtemps, éperdument...
"Les nerveux sont le sel de la terre"! Merci Dashiel Hammet. Il n'as pas forcément tort et pour ce qui est de ma pomme, c'est plutôt rassurant. Y'a mieux, c'est vrai, que la nervosité pour être toléré, mais chacun trouve sa place en ce bas monde... Joe Meek a bien gagné la sienne. Ses productions ont pris position elles aussi. Bientôt ce sera le tour d'Andrew Loog Oldham. Rest in peace Joe, you were a great kind of fellow, you had the right. Bon "Telstar", qui annonce "Pop corn" quelque part, est devenu un brun désuet; la version française, kitch o'possum, garde un charme terrible et peut énerver elle aussi encore pas mal malgré sa douceur spatiale. "Have I the right" c'est du solide, bagarre assurée, coups de balai désespérés au plafond, dancing party sur le bureau garantie, j'ai des témoignages...! Yes you can.
Chansons qui énervent devant le poste tv, pour rifs et mélodies bien accrochées dedans la téterre...
La première au réveil devant la télé en veille, pour une matinée nostalgie - bon pied bon oeil. La seconde pour envoyer balader les emmerdeurs matinaux, taux d'adrénaline maximal. Enervement en pagaille assuré, garder le café pour la pause de dix heures et la version originale pour les soirées embrumées. Aloha aux surfmen de la côte ouest, bien nonords... Hi teachers et bonne rentrée!
Chansons qui t'énervent ou le cas de Cole, ça t'en pose une?
En vlà un qui s'tient là et pas ailleurs, California über alles, American cream, tonton gateau des gentils Cramps, viva Patrick Tirone et le règne de la pompadour. Tout ça ouai ouai ouai et reouai mais en '68 (sic), comment dire... Pas grave, allez hop 350 chansons en deux ans, pour Virgil Trucks & the Noblemen, puis label perso, PAT pour the Pacific Atlantic Tribune... et un album demo, qui sortira en '73 puis en 2002; le son est crade, ceci expliquant cela, pas si dégueu au fond, quand soudain apparaît cette flûte incongrue mais bien de son temps, et ce "burn baby burn" couillu à l'intro inflammable... "Yes I remember your touch... always, always". Vive le grand n'importe quoi d'un Elvis chantant avec les Yardbirds de '66.
S'énervent aussi en Italie: Marlene Kuntz trilogy, tout dès le début puis lente décomposition discographique.... dommage.
Forse, davvero, ci piace, si ci piace di più
Oltrepassare in volo, in volo più in là
Melio del perdersi in fondo all'immobile
Meglio del sentirsi forti nel labile
Forse, sicuro, è il bene più radioso che c'è
Lieve svenire per sempre persi dentro di noi
Melio del perdersi in fondo all'immobile
Melio del sentirsi forti nel labile
Forse, davvero, ci piace, si ci piace di più
Quand ça t'énerve du dinosaure sinon rien, modèle junior
Pourquoi eux? A l'instar des Pixies, ils disaient toujours n'importe quoi, mais leurs concerts étaient festifs et ne ressemblaient à rien, laissant les Valentines aux intellos, comme les Posies, incapables de rien sortis de Big Star, ou les Jayhawks trop sages. Mais y' avait les Teenage, oui, écossais en plus, un peu trop peut-être, les Boo Radleys trop anglais, empêtrés dans leur pop mièvreuse, aux pochettes ringardes, sabrés ensuite par Oasis. Suede, trop ado. Blur? Blur toi-même. Et Nirvana alors? Pas assez pop cette fois, préféraient jouer au pendu, laissant la corde à sauter à Jay Mascis, avant que son Lou Barlow ne se lance dans la musique en baignoire, low fi, low fi, fi low toi-même. Ces frères ennemis font ce qu'ils veulent, inscrits dans le mouvement hardcore, mais côté punk à la Wire, super pops, aux ballades sublimes, lorgnant sur Neil Young ou Beach Boys, créatifs, aux reprises décalées. Maîtrise des codes et nonchalance, c'est Dinosaur qu'il vous faut! Cuvée "Where you been" de préférence, planant et serré.
Inscription à :
Articles (Atom)
