Histoires sans parole, 1ers mouvements:
1 Baby Huey & the Babysitters "California dreamin' " - 2 Ronnie Lane & Ron Wood "Chicken wire" - 3 Willie Henderson & the Soul explosion "Funky chicken part1" - 4 Charlie Barnet "Cherokee" - 5 The Clash "Time is tight" - 6 George Jones "Steel guitar rag" - 7 Les baxter "Chain fight, Hoggin' machine" + lien vers the Avengers - 8 The 5.6.7.8's "Cat fight" + lien vers "Woohoo oo oo oo" in Kill Bill - 9 Dave Hamilton "Who are you trying to fool?" - 10 George Benson "Giblet Gravy" - 11 Clifton Chenier "Mardi gras boogie" - 12 Paul Mauriat "Soleado, L'amour est bleu"- 13 The Skatalites "Christine Keeler / Fidel Castro"- 14 Les Reines Incertaines "L'Aigle noir"
Histoires sans parole dans la basse cour avec Willie Henderson, Ronnie Lane & Ron Wood, par la barbe de Chanteclerc
Vivent les saltimbanques et cotcotcodek à Willie Henderson et ses Soul Eplosions - explosolution! Bien sur nous avions la danse des c_nnards ou mieux le "Funky Chicken" de l'inénarrable Rufus Thomas; il est possible encore de guincher avec des pingouins, des chats... le bestiaire est complet. Mais là, en part one et en 2'12 sieur Willie met de l'huile, se graisse la patte et nous passe au court bouillon. Ecoutes à doses répétées conseillées par tout bon doc'n'funky'soul. Possible de perdre un fort taux de calories, par conséquent: dansez les filles et bon sandwhich poulet!Mais qui voit-on arriver entre 2 bottes? Non d'un nugget, Ron & Ronnie le temps d'un "Chicken wire" fumant et pétaradant... à ce rythme les poules ne feront pas d'vieux os!
Histoire sans parole, quand ça jase chez Rocky
"Ca ressemblait à l'enregistrement de "Cherokee" par Charlie Barnet en 1939, un moment de musique parfaite vraisemblablement improvisée, sans origine particulière ni intention préalable, un grondement profond de saxophones, une montée progressive des percussions en arrière plan, mélodie et contrepoint pareil à un assemblage à languette avec, au coeur de l'ensemble, un artiste novateur qui s'offrait de longues chevauchées sur un thème musical créé de toutes pièces et reconstruit à l'envi à l'intérieur de sa tête sans jamais bousculer la complexité des harmonies à l'oeuvre autour de lui." James Lee Burke, "Jolie Blon's Bounce"
Quand TV and the MG's mènent au Clash
En '79 sortait ce bonheur en barre, la collection de singles "Black Market Clash" - format 78t of course, la version rallongée et modifiée du compact étant juste bonne à se révolter dans la cuisine... voilà une bonne raison d'avoir gardé la platine; idem pour le MP3, quand on en compare le son à la puissance de feu sur sillons de cette reprise majestueuse et dansante de Messieurs Booket T et Steve Croper. Et cette pochette, nom d'une pipe en bois chauffe...
Jigue entre plage d'Honolulu et rade honky-tonk
Johnny, commandeur et stantor, qui paye cash sa dette, Willie l'outlaw à la voix de canard tressé, s'en fout qu'on verse une larme pour Nelson, Merle, l'oiseleur aux compositions sans pareil, à nous laisser hagard, vous présentent Mister George, Monsieur Jones, l'oposum. Né dans une caisse à guitare, il fait sien le rêve appalachien, quand l'Amérique a vu descendre de ses montagnes paysannes, vierge comme comme au premier jour, sa musique. Musique faite d'influences populaires diverses et dans l'isolement, quand folklore anglo-saxon, yodel tyrolien, mandoline napolitaine, hawaïan steel guitar et blues naissant se rencontrent. Arrivé après Hank Williams et Bob Wills, il fera le lien entre chaque style, des origines au honky-tonk, des grandes formations au blue-grass, et, quand le hillbilly fait place au rock'n'roll, il devient rockabilly le Jones, ravi de poursuivre sa route jusqu'à nous. Son influence touche un peu tout le monde, et celle sur Gram Parsons, futur ami de Keith Richards, ne sera pas la moindre. Quelques beaux faits: mariage avec la first lady of country music, Miss Wynette, plaies et blessures comprises... et retour en grâce via l'extraordinaire "He stopped loving her today", chanson de l'année, deux années durant! Allez je vous laisse déguster le divin apple-pie qui suit, petite gâterie sans prétention, mais virtuose!
Histoires sans parole: carré d'as sans os avec Les Baxter, The 5.6.7.8's, Dave Hamilton and George Benson
Partant de la tradition jazz autour de l'exploration d'un thème et profitant de l'industrie cinographique galopante, les instrumentaux ont connu la gloire des années '60 au début des années '80 jusqu'à, allez, "Rock it" d'Herbie Hancock.
Ils firent la joie des dancefloors alcoolisés et enfumés avec les Shadows, les Ventures, Dick Dale et même les Spotnicks; à coup d "Apache", "Green onions", "Telstar", "Pop corn", et pourquoi pas "Triangle" de Jacno; et les séries nom d'une pipe en bois, "Prisonnier", "Chapeau melon", "Amicalement", "Police d'état", sans oublier "Mannix".
Puis plus rien jusqu'à l'explosion techno. L'instrumental c'est le grind comme dit J., c'est le move, le jump et le smile, let's dance & roll it!
Inscription à :
Articles (Atom)
