Faits divers, 2ème rubrique:

1 Madeline Bell "Beat the clock" + lien en titre vers The Sparks "Beat the clock" - 2 The Byrds "Well come back home" - 3 Phil perd ses ch'veux + lien vers The Teddy bears "To know him, is to love him" - 4 Stude Cole "Tyrone real estate radio as" - 5 "My world is empty without you" suite par José Feliciano et Mary Wells encadrée par les Supremes en acapella puis sans voix, Barbara McNair - 6 The Beach Boys  "Winter symphony, I just got my pay, Michael Row the boat ashore" - 7 The Feelies: "Everybody's got something to hide, Paint it black" - 8 Jackson 5 and Michael Jackson "I'll be there acapella, It's great to be here, Love's gone bad, Don't stop till you get enough" - 9 Mel Torme "Comin' home baby" - 10 Roy Orbison "Breakin' up is breakin' my heart" - 11 "Woodstock" by The Matthews Southern Comfort, and "Gypsy Woman" by Brian Hyland - 12  Jimmy Scott "If I ever lost you, Nothing compares 2 U" & Prince en concert - 13 Kevin Coyne's Peel sessions  "Cheat me, Marlene, That's rock'n'roll" - 14 Dead Can DanceAlain Bashung "In the wake of adversity" puis "Madame rêve" - 15 The McCoys "I got to go back (And Watch That Little Girl Dance) / Eels "Mr. E's beautiful blues (untitled)"

Tic tac tic tac clic and ring Madeline Bell's "Beat the clock" sans plus attendre

Après la volaille les aiguilles, fini les "côt côt côt", bonjour le tempo qui file droit et ne revient pas. Les Sparks ont réalisé une bien belle kitche vidéo sur le sujet en '78 à voir en cliquant sur le titre ci-dessus. Mon coeur bat surtout au rythme de Madeline Bell et son "Beat the clock", tic tac tic tac toc... la Bell si bien nommée, y'a rien qui cloche! Une intro d'anthologie, soignée aux ptits oignons, puis l'envolée wagnerienne comme les anglais adorent en orchestrer. Crucial, l'apport du violoncelle comme on l'entend peu souvent, ce passage à 1'05'' qui se retrouvera sur le "Glory box" des Portishead (où alors j'suis fou!).
"... the carnival is over and you see much better days..."

Ouïr: Madeline Bell "Beat the clock", histoire de remettre les pendules à l'heure

Survol des grands espaces à tire d'ayles

Non contents d'avoir créé le folk-rock, aiguillé le Zimm vers la fée électrique, été la première réelle alternative créative américaine sur le front pop à la british invasion, composé des morceaux divins au sein d'au moins sept albums incontournables, influencé un peu tout le monde, permis le renouveau country à une frange qui ne s'en serait pas mêlée autrement, avoir contenu Roger McGuinn, envoyé Gene Clark explorer des harmonies nouvelles, Crosby vers C.S.N.&Y, Chris Hillman chez les Flying Burrito Brothers avec un Gram Parsons encountrysant les Stones du même coup, voilà les zozyaux qui s'imbibent de folklore natif...
Non mais n'importe quoi, bande de sauvages! Bienvenue chez vous ;o)

Ouïr: The Byrds " Well come back home"

Phil perd ses chveux

C'est dingue ça, Phil le fou, Phil le dingue, the star... et Amy qui nous ressort ça de sa cave à vin, divine. De retour du friseur tu m'envoies (ne te caches pas!) cette perle d'avant que les cheveux tombent, chacun son masque. Spector crée "To know him is to love him" (cf "New York City" de Lennon) en mémoire de son père au sein des Teddy bears (sic) et là, grand toppeur devant l'éternel il devient quoi, millionnaire... s'offre sa maison de disque, édition, production, avec un ami qu'il trahira bien sur, les amis c'est fait pour ça, non? Spanish Harlem, c'est déjà lui en partie, puis ce bon vieux wall of sound tant vanté et que plus personne aujourd'hui ne peut discerner, pour incompatibilité d'humeur avec le support compact, n'écoutez pas ceux qui vous disent que si. Dans le même temps Phil, en bon chien à sa mémère, perdra illico sa chevelure et pourra ainsi investir ses royalties dans dans l'achat de magnifiques perruques à faire pâlir d'envie Nicholas en cage, toutes refusées à l'époque par Marie-Antoilette herself. Ce fut ensuite le tour des armes. Le connaître, c'était l'aimer... pour l'écouter, cliquez au dessus.