Mélancolie subtile, 3èmes spleens:

Roberta Flack lien vers l'album puis "I see you then" - 2 Seal "No easy way" - 3 Exuma "The Vision" - 4 Alfred G. Karnes "I'm Bound For The Promised Land" - 5 Al Green "How can you mend a broken heart" - 6 Bettye Swann  "This old heart of mine" - 7 John Phillips "Sunset Boulevard" - 8 Diana Ross "My Baby (my baby my own)" - 9 P.P. Arnold "Life is but nothing" - 10 Kevin Ayers "Eleanors Cake (Which Ate Her)" - 11 The Pretty Things "Loneliest Person" - 12 Uncle Tupelo "Black Eye" - 13 Seal "Prayer for the dying" - 14 Mickey Newbury "Are My Thoughts With You? - Weeping Annaleah" - 15 The Waterboys "Too close to heaven" - 16 Johnny Cash "The ballad of Ira Hayes"

There was morning after morning avant qu'une subtile mélancolie s'élance en toi infiniment indéfiniment...

What a tune, I feel like a sentimental fool... "lost, yes, I'm lost... lost... for ever"
Incroyable titre, dont la mélodie limpide donne l'impression quelle nous permettra un envol quelle ne s'autorisera pas. C'est une chanson triste, oui, non... mélancolique, la clef. Entre regrets, promesses et pansement musical. La douce portée puis la puissance de cette voix à la recherche d'apaisement semble-t-il assurée, s'allient au couché sur écrin de velour coloré de touches et de cordes caressées.
"You must admit we really, really have a nice time..."

Ouïr: Roberta Flack "I see you then"

Quand Exuma exhume ce qu'il voit... "The vision"

Ils descendaient de la montagne, guitare ou violon en poche, seuls, à deux ou en famille. En direct de Bristol, 1927, session d'Alfred G. Karnes: "I'm Bound For The Promised Land", la terre promise rien que pour vous et jusqu'à la fin des temps.

Toujours subtile, souvent mélancolique, c'est le bon père Al Green, à se lamenter sans cesse : "How can you mend a broken heart", oui comment?

La note mélancolique qui relie le chant de Bettye Swann à notre ouïe subtile est rare, d'autant plus rare que ce morceau a mis 35 ans avant qu'une âme savante daigne la réaliser, oh mystère de la production musicale. Ecrite par HDH pour les Supremes, tube pour les Isley Brothers , bombe chez Tammi Terrel, vous allez découvrir ici...

Forcément mélancolique ce "Sunset Boulevard" par John Phillips; à trop faire la fête dans les sixties, le crépuscule a t-il été plus grandiose?

Même Diana a connu des accès de melancholia subtilis: "My Baby (my baby my own)"

"Life is but nothing" par P.P. Arnold, un doux soir d'automne...

Ayers toujours Ayers et mélancoludique en son jardin le Kevin: "Eleanors Cake (Which Ate Her)"

The Pretty Things se sentent bien seuls:"Loneliest Person", pas vous?

"Black Eye" par Uncle Tupelo, toujours plus sympa que le vieux Sam le tonton à Wilco